LES MAMANS...

C'est beau de voir les jeunes femmes d'aujourd'hui devenir mamans.

Mes deux nièces sont devenues mamans.  L'une, Amély, depuis maintenant un peu plus de 1 an et demi, d'un petit Tristan plus que charmant... un tombeur, un amour tout simplement.  Et l'autre, Soleine, depuis 6 mois déjà, d'une mignonne poupoune souriante, vite sur ses patins, Léonie.  Les deux filles de Zopin (ma soeurette, vous l'avez sans doute deviné), sont un peu mes filles à moi.  La vie m'a quand même gâtée avec un beau garçon qui, à force de gentillesse, a comblé chez sa maman le désir d'avoir une fille.  Et je fonctionne très bien avec un garçon.  C'est pratique un garçon, c'est vite fait, vite dit, vite habillé, vite comblé, vite content.  Et ça protège sa maman, ça en prend soin, ça la cajole, ça la bataille aussi.

Et, je ne suis pas prête d'être mamie... il n'a que 19 ans.  Ma soeurette est devenue maman beaucoup plus tôt que moi dans la vie.  J'ai attendu, dénié, résisté jusqu'à l'âge de 34 ans avant de me décider à donner la vie.  Et quand ça s'est produit... quel bonheur!  Le plus grand bonheur qu'on puisse espérer vivre!

La génération X (les jeunes gens dans la trentaine) n'ont pas vraiment eu ce violent désir de se reproduire.  Du moins, ont-ils eu le choix?  Une carrière s'imposait après les bébés boomers qui occupaient toute la place.  Tout ce qu'ils entendaient, "faut faire des études si tu veux percer, te faire reconnaître, faire ta place au soleil".  L'appel de la maternité s'est fait discret, tout petit.  Les femmes étouffaient les cris utérins... probablement... sûrement même.  Certaines ont décidé tout de même de réaliser leur rêve au début de la quarantaine après avoir compris... ben des choses.

La génération Y (les jeunes de 17 à 30 ans) ne s'en laissent pas imposer.  Les femmes sont mamans jusqu'au bout des doigts.  Elles le sont dans leur coeur, leur tête, leur âme.  Elles ont tellement l'envie d'être mamans.
On penserait même, à les regarder, les écouter, qu'elles auraient des tonnes d'enfants.  Par choix, elles demeureraient à la maison pendant que "monsieur" irait gagner la croûte.

Me semble qu'on n'était pas tout-à-fait comme ça, nous les "matantes" de 40-50 ans.  Oui, on en voulait, mais fallait être carriériste avant tout.  Fallait pas dépendre d'un homme.  Fallait être indépendante.  Ça s'est répercuté chez la génération X.

Mes nièces font plus que leur possible... comme nous l'avons fait.  Mais nous sommes ébahies de les voir aller. Peut-être parce qu'on est prêtes à devenir grands-mamans et qu'on est "gaga".  Elles sont d'excellentes mamans, elles sont parfaites dans leur rôle. Et leurs chums s'en mêlent mais ne s'emmêlent pas... au contraire, ils sont débrouillards, aidants, paternels au superlatif.   L'éducation avait plutôt appris à "nos" chums que leur rôle principal en était un de gagne-pain.

J'imagine qu'une maman, depuis que le monde est monde, a toujours été mère avant tout.  Peu importe la carrière, le désir de paraître, de se faire reconnaître.  Dans notre coeur, nos petits chéris ont toujours occupé "la" place de choix... la première!  Pis l'amoureux dans tout ça?  On est capables de faire monter 2 médailles d'or sur le podium, nous, les femmes.  On se divise et se redivise entre l'amoureux et les enfants.  On appelle ça le don d'ubiquité ou "la multiplication des pains".

Vive nos amoureux, maris, amants qui eux aussi, ont fait tout leur possible, avec tout leur amour!



Colombine xx

p.s.  Mon fils est mon adoration... comme vous avec vos enfants, j'imagine :D
p.s.  Bravo Amély et Soleine pour vos 2 soleils qui éclairent nos vies :))