mardi 26 juillet 2011

LES SACOCHES...

Vous pensez... sacs à main, besaces, bourses ou ... chums, amies, girls, fifilles?  Bip!  Toutes ces réponses sont bonnes.   En fait, la sacoche est galvaudée.  Ce vocable s'identifie en fait à un sac accroché sur le porte-bagage ou le guidon d'une bicyclette ou d'une moto.  Ou sur les flancs d'un équidé pour transporter Dieu sait quoi.   Seulement au Québec appelle-t-on le sac à main, "sacoche".  Peut-être nos aieules coquetaient-elles affublées de leurs plus gros atours... leurs sacs à main!  D'où l'appellation "sacoche".

Quant aux sacoches...  terme inventé désignant nos chummy, nos acolytes, nos potes du vendredi exhibant dignement, fièrement, scrupuleusement et même négligemment... la sacoche.  Celles avec qui on rit, déconne, pleure et parfois même, règle le sort du monde!

Le principe sur lequel on sera, par contre, toutes en accord:  toute sacoche qui se respecte se pavane avec sa sacoche ou en bandoulière, ou à la main, ou sous le bras mais... chacune en possède une, oups... plutôt plusieurs.  De toutes les couleurs, grandeurs, textures et pour toutes occasions...

sacoche... au travail
sacoche... à la campagne
sacoche... à la boutique
sacoche... au bal
sacoche... en voyage
sacoche... à une soirée de filles
sacoche... au spectacle
sacoche... au resto
sacoche... au cinéma
sacoche... au camping
sacoche... à la plage
................................. etc.....................

Combien y avait de "Martine" déjà...??

Toutes ont leur utilité propre et les sacoches ne s'en portent que mieux.  Une nouvelle sacoche... est comme une nouvelle flamme... on peut dormir avec elle le premier soir tellement elle nous séduit.

Qu' enfouissez-vous dans cet accessoire devenu indispensable et... faisant partie intégrante de notre anatomie?  Tout et rien me direz-vous!  Erreur.  Notre vie s'y cache assurément. 

Quelle est la première chose qui s'y terre?  Sans aucun doute... le portefeuille... bien garni!  Car, sans lui, les sacoches ne feraient pas long feu et la sacoche ne pèserait pas bien lourd!   Secondo, le cellulaire.  Ben oui, ce p'tit bidule "intelligent" devenu aussi "vital" que la sacoche elle-même.  Si la question se posait du choix entre les 2, aïe! pas évident!  Se passerait-on d'un truc aussi intelligent pour sacoches en mal de jasette?  D'aucunes ne se départissent jamais de leur trousse de beauté et d'autres y camouflent leur carnet d'adresses bien farci.  De menus objets devenant butin s'y dissimulent aussi:  gommes à mâcher... crayon(s)... petites enveloppes "mensuelles" (encore et toujours!)... sacs pratiques pour faire les courses (nouvellement!)... lunettes (après 45...!)... le miroir minuscule (pour rouge à lèvres indispensable), calculatrice (au cas où)... brosse et pâte à dents (essentielles!)... soie dentaire (aussi au cas où)... et papiers de toutes sortes (froissés si possible!)... bonbons et "p'tit change" (végétant tout au fond)... et... les clefs (les éternelles! toujours en mal de ressurgir lorsque le besoin s'en fait sentir...). et j'en passe!

Cette sacoche... certaines la manipulent avec mille et une précautions tandis que d'autres la "pitchent" derrière le banc de l'auto sans y faire grande attention.  Dans certains cas, on parlera de besace tellement le fouillis y est indescriptible.  Et dans d'autres, le rangement est digne d'une bibliothèque!  De quel côté vous "rangez"-vous chères sacoches??  À quand remonte le dernier véritable grand ménage printanier du fourre-tout qui vous suit partout, partout?

Laquelle vous fait craquer... la poche (forcément tout à l'envers pour les plus... désordonnées), le sac à compartiments (chaque chose à sa place pour les plus...organisées), le réticule (minuscule, ne contenant que le strict nécessaire pour les plus... efficaces), le havresac (laissant les mains libres pour les plus... pratico-pratiques), le fourre-tout (géant, pour y fourrer le livre, le lunch et même le chien), la bourse (grandeur moyenne et contenant tout ce qu'on peut avoir besoin et un peu plus, pour les plus... fifilles), la sacoche "fake" (feignant le véritable avec réalisme pour les plus... sages) ou le sac "signé" (décoré du réputé logo pour les plus... "m'as-tu vu")?

Années 70-80... quelques mecs se sont risqués en s'affublant de la précieuse sacoche, généralement en bandoulière.  Passaient pour des illuminés ou marginaux ces zigs!  La mode n'a pas "pogné" au grand plaisir de ces sacoches qui apprécient leurs mâles pour ce qu'ils sont... leurs jules!  Un gars c't'un gars, pas vrai??  Sauf quelques rébarbatifs qui se promènent encore avec la "mignonne" sacoche savamment nouée autour de la taille lors d'un voyage ou de simples courses au IGA... Sexy... euh! discutable...!

Quelle sacoche représente au mieux votre personnalité?  Allez-y, sacoches, laissez-vous aller............















Bonne journée les sacoches!!  Et pour ce texte qui nous ressemble, je sollicite les commentaires de TOUTES les sacoches...!!

Colombine xo

mercredi 20 juillet 2011

LA CURIOSITÉ...

Oui, je l'avoue, je suis curieuse beaucoup, passionnément!  Je multiplie les quand, pourquoi, comment?  À tout vent, comme ça... c'est ma nature. 



La curiosité marque une affinité entre l'esprit et un objet ou un état de fait.  Une soif de voir, savoir, apprendre, comprendre .  Tandis qu'une curiosité s'avère généralement une chose insolite, étrange, surprenante qui fait fuser les rires ou jaillir les larmes.



Et il y a l'ingérence et l'indiscrétion qui s'apparentent à la curiosité.  Mais celles-là sont souvent mal vécues ou mal interprétées - curiosité mal placée, comme on entend souvent.


Qui n'a pas rêvé ce moment où l'oeil se colle à la serrure y découvrant un secret bien gardé?

Tous ne sont pas adeptes de la même curiosité. Il y a la curiosité intellectuelle, pratique, ingénieuse, voyageuse, technique, informatique, historique etc...  Chacun la vit différemment et c'est tant mieux.  Elle permet des découvertes extraordinaires tant personnelles que scientifiques, médicales ou culinaires.
Découvrir une recette inusitée, un vin étonnant, une destination fascinante, un bouquin captivant, un film surprenant, une nouvelle manoeuvre informatique.  JE LOVE!













Le monde se bâtit grâce aux plus grands curieux fouillant toujours et sans relâche, à la recherche d'une nouveauté ou d'une découverte fracassante.


Ils ont changé nos vies!


La curiosité appelle à l'échange d'infos apprises, lues et même vécues.  L'apprentissage est une chose nécessaire, utile et obligée.  La curiosité est innée, voulue, désirée.



Toujours curieux de constater que untel ou unetelle ne se serve pas de sa curiosité... la découverte étant tellement palpitante.  On aimerait les brasser pour les rendre curieux mais, c'est curieux... le statu quo enterre la découverte chez-eux.

(Oups! désolée pour la faute d'orthographe dans ce texte, mais... la photo est bien choisie.)

Heureux les curieux car... le royaume de la découverte n'attend qu'eux!


Je vous laisse savourer et méditer ces quelques citations de gens réfléchis et probablement... curieux:

 "La curiosité mène à tout: parfois à écouter aux portes, parfois à découvrir l'Amérique".  José Maria Eça de Queiros.


"Qu'est-ce que la vieillesse ? C'est d'abord perdre la curiosité". François Miterrand


"Le journaliste est un interprète de la curiosité publique". Bernard Pivot



"On ne force pas une curiosité, on l'éveille".  Daniel Pennac



"Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est le plus grand défaut".  Claude Lelouch

Maudit bel homme prolifique!


"Le remède à l'ennui, c'est la curiosité. La curiosité elle, est sans remède". Anonyme



Et celle-ci qui me séduit particulièrement...

"Le désir d'écriture, à savoir la curiosité de soi-même et du monde, est en chacun. Suffit de le réveiller".  François Bon


Je vous laisse sur cette image "curieuse" qui provoquera chez-vous... un "curieux" sourire :-))

Sa curiosité l'a fait découvrir une curiosité dont elle ne s'attendait probablement pas!

Colombine xo

p.s.  Diagnostic:  nerf sciatique coincé... aoutcheee!!  Ça se replace douuuucement.  Merci pour vos beaux mots de sympathie.

mardi 12 juillet 2011

TOUR DE REIN...

Clouée au lit depuis 2 jours... quoi de mieux à faire qu'écrire pour passer le temps, me et vous désennuyer, et pourquoi pas... discuter de ce mal épouvantable, insoutenable, intolérable et... insidieux... le tour de rein!

Il semblerait que c'est le mal qui m'afflige... Un mal indescriptible qui handicape la personne elle-même - en l'occurence moi - et toute la famille.  Une atmosphère "blasée" règne dans la maison... le baromètre ou radar est au beau fixe, inerte dans son lit.  Et c'est pas la belle façon qui m'étouffe.  En fait le sourire a disparu comme par magie - trop souffrante.  Je sais plus combien d'fois j'ai dit aoutcheee! depuis hier.  Est pas non plus des plus jolies et pimpantes par les temps qui courent.  Pas de douche hier - trop souffrante et dans l'incapacité totale de me tenir debout.  En attente de Colombin pour m'aider aujourd'hui à me sentir plus fraîche.  Heureusement, avec cette canicule qui sévit, la clim fait son boulot à la maison, ce qui facilite mon inertie et enraye la suée abondante.  Pis les cheveux?  Ben ce sera pour demain... au mieux! Voyez le portrait??

J'ai l'air de ça mais... sans le p'tit tailleur rose :)

Tout a commencé dimanche matin.  Le bas du dos endolori, je suis partie du chalet en avalant 2 Advil pour la route.  Le souper de famille chez ma nièce s'est bien passé.  Je suis passée de la position assise à la station debout une couple de fois pendant la soirée.  Et... lundi matin... BANG!  Incapable de me lever.  Le mal était là dans toute sa splendeur et sa réalité.  On n'y pense jamais... poser les pieds par terre en se levant tous les matins paraît tellement évident et simple et allant de soi.  Mais quand c'est pas possible... aoutcheee!  Colombin m'a aidée à me rendre à la salle de bain... tout un défi m'attendait... pis lui itou!  Chez-nous le corridor fait 35 pieds de long.  Donc jusqu'à la sdbain, il faut en compter au moins 25 de ces pieds-là.  C'est pas d'la tarte quand t'es arrangée d'même!!  Colombin a eu la brillante idée de se pencher à 90 degrés devant moi et moi... penchée sur lui mes 2 mains sur son dos... on s'est rendus cahin caha jusqu'à la pièce tant convoitée.  Le Chemin de Compostelle... rien de moins!  Et là... la nausée m'assaille... les jambes se dérobent... les étoiles noires apparaissent... la perte de conscience est pas loin.  Et tout ça pendant qu'on me poignarde dans le bas du dos... aoutcheee!!  Retour dans mon plumard avec soulagement.  Pleure, pleurniche et re-aoutcheee!!  Colombin a donc décidé de rester avec moi pour la journée, courant pour prendre ses appels et trottinant avec moi jusqu'à la sdbain.  4 heures plus tard, nouvel essai d'arpenter le fameux corridor... re-nausée, re-jambes flageolantes, re-étoiles noires, re-presque perte de conscience...

Après avoir parlé avec ma grande soeur - que ce mal attaque régulièrement, à info-santé, à la pharmacienne, à ma petite soeur, j'ai décidé de ne pas partir en ambulance vers une salle d'urgence que je savais bondée d'avance.  J'me voyais pas alitée sur une civière dure comme du bois - j'n'aurais pas supporté.  Et je serais revenue comment?  Me semble de me voir essayer de monter dans le VUS de Colombin... MISSION IMPOSSIBLE!  J'ai commencé à comprendre que j'étais attaquée de plein fouet par le... tour de rein après apparemment avoir lavé les fenêtres du chalet.  Si on peut pus rien faire passé 50 ans...!!  Et ironiquement, samedi, Colombino a regardé le film "Le Dîner de Cons" au chalet - vous vous souvenez?  Si vous n'avez pas encore tenté l'expérience, eh bien, louez-le, ça vaut la peine, c'est hilarant.  C'était prémonitoire. On dit souvent que je suis une sorcière...


Donc, repos, alitement et... médicaments.  Oui, mais lesquels??  Ça aussi ça dépend des écoles de pensée!  De la glace pour désenfler, non! de la chaleur pour détendre les muscles, des anti-inflammatoires, des Robaxacet - ordinaires ou Platine?  des timbres dorsaux Antiphlogistine, Tylénol ou Advil?  Bref, j'ai tout essayé!  J'ai quand même réussi à me lever un peu en marchant comme si j'avais 90 ans après avoir avalé tout ça.

Non, non ne vous méprenez pas... je n'aurais, sans aucun doute, eu l'envie, la force ou le plaisir de me contorsionner de cette façon...!

On a appliqué de la glace trop souvent.  Résultat:  les muscles ont crié plus que jamais car pas détendus.
Enfin, j'ai compris maintenant qu'il faut de la glace au tout début pour réduire l'inflammation et ensuite une chaleur humide pour laisser les muscles se détennnndre mais... c'est looong!  La pharmacienne a donné à Colombin un anti-inflammatoire: ALEVE - retenez bien ce nom, il pourrait vous être utile dans un avenir que je ne vous souhaite pas proche.  C'est puissant... 1 seul comprimé aux 10-12 heures est suffisant.  Il se dérobe derrière le comptoir de la pharmacie, pas de vente libre, trop puissant.  Aleve a fait du beau boulot!  En disant à ma grande soeur que j'avais réussi à me lever 2 heures après l'avoir ingurgité, elle me dit:   "Tu t'es levée 2 heures après avoir avalé du Aleve?  C'est certain, c'est du  "À lève!"  Très, très drôle  Hihihi!  Mon sourire est revenu momentanément :)


Mardi matin, pas plus capable de me lever et de me rendre 25 pieds plus loin dans le corridor.  Mais les nausées, jambes molles et étoiles noires en moins - les coups de poignard étaient toujours là par contre.  Rendue à environ 15 pieds, il y a un p'tit banc encastré dans le mur du corridor- une bénédiction!  Me suis assise en prenant appui très fort sur mes mains pour ne pas mettre de poids sur les fesses.  Comme Colombin ne pouvait prendre 2 jours de suite sans se pointer au bureau, j'ai d'abord crié et ensuite hurlé le nom de COLOMBINO! pour qu'il vienne à la rescousse. Et comme son antre est au sous-sol... y a fallu quelques COLOMBINO! avant qu'il monte les marches 2 X 2.  Il m'a très gentiment installée sur mon matelas en prenant soin de brancher le pad électrique - autre bénédiction!  Il s'en est allé travailler (il est à 3 minutes à pied) avec la ferme intention d'appeler la pharmacienne (pour savoir si je peux prendre Aleve en même temps que timbre Antiphlogistine, ou Robaxacet ou Robax-Platine) et Fléchelle (ma massothérapeute depuis des lunes).  Il a délaissé brièvement ses chers amis du camp de jour pour revenir à la maison me faire une toast et acheter des Robaxacet ordinaires car aucun danger avec le Aleve. Cher Colombino, toujours prêt à aider, soulager et procurer du bien-être... c'est dans le sang chez-lui.

Faut dire que je suis bien équipée pour l'alitement par exemple.  Les livres, mots croisés, ordinateur et toujours... mon p'tit cahier noir, jonchent mon lit et me tiennent compagnie.  Heureusement!  Je suis plus intello que sportive - c'est peut-être d'ailleurs pour ça que ça m'arrive à moi... pas les muscles assez forts, enfin...!  Alors, c'est moins pénible pour moi que ce le serait pour Colombin... juste d'y penser...aoutcheee!
Les médicaments et autres effets commencent à faire l'effet escompté.  13h00, j'ai faim - c'est bon signe y paraît...  Me suis préparé, de peine et de misère, un sandwich insipide au jambon (j'aime pas beaucoup ça le jambon) et fromage entre 2 tranches de pain blanc aux "vrais grains" (délice de Colombino) - pas de tomate et laitue - trop accablée - et y a plus de chips, Colombino s'est sans doute payé la traite - et retour dans mon antre.

Et... vers 14h00... on sonne à la porte... Ah non!  Qui c'est?  Le facteur qui avait une jolie p'tite boîte pour Colombino (y en a au moins 1 par semaine de ces p'tites boîtes livrées chez-nous et qui contiennent des pièces de vélo commandées depuis les USA - c'est mieux que des p'tites boîtes contenant d'autres substances plus nocives après tout...).  Clopinant, trottinant et m'appuyant sur le cadre de porte, j'attends que le facteur réussisse à faire fonctionner son bidule électronique que je dois signer.  Re-presque étoiles noires - surtout avec la chaleur extérieure.  Vite, vite monsieur le facteur, je file pas...  "j'ai eu ça y a 3 ans et c'est pas endurable!" de me dire le facteur.  Ben oui, alors fais ça vite!! Colombin est revenu à 2h30 pour son appel de 3h à 5h.  Y sont adorables mes hommes... pas vrai?

Pas trop plate la fille...  même cloîtrée sous la couette!  J'ai hâte à la convalescence...! Peut-être qu'elle débutera demain... je croise mes doigts car difficile de croiser les jambes.

Colombine xo

p.s. Qui sait? ce corridor deviendra peut-être un site touristique prisé, ce sera toujours ça de gagné.

Et n'oubliez pas...

mercredi 6 juillet 2011

SADE...

Quelqu'un était au Centre Bell jeudi le 30 juin dernier?   Eh ben moi, j'ai finalement pu jouir de mon cadeau d'anniversaire 2010 - mois d'octobre dernier!
Sade nous a envoûtés... tout simplement.

Nous étions bien placés - sixième rangée des rouges, au bord de l'allée.  Seule ombre au tableau... cette allée devient une autoroute, surtout avant le spectacle.  Mais... on y était, c'était le principal.  Denis et Danielle nous accompagnaient... eux qui apprécient tellement un bon spectacle.  Ils nous ont même offert un gentil gueuleton avant le grand moment.

Sade est... comment dire?  D'une beauté sculpturale et... sexy - comme c'est pas permis et, en même temps... excessivement raffinée - on sent que c'est dans le sang!  Elle n'est pas moins envoûtante vêtue d'un costume masculin avec chemise blanche et petite veste qu'habillée d'une longue robe blanche ajustée et décolletée sans être déplacée même si à ce moment-là, elle est pieds nus.  Mesdames... le style de femme magnétique à qui on adorerait ressembler à 52 ans.  Rien n'est exagéré dans sa façon de bouger, de danser.  Au contraire,  la langueur avec laquelle elle se déplace se marie admirablement avec la voluptuosité des multiples rideaux qui constituent le principal décor.  Sa voix grave lorsqu'elle s'exprime, laisse présager toute la puissance nécessaire pour nous faire vibrer au moment d'insister sur un "Alleluia" bien senti dans la chanson Jezebel... WOW!

Je parlais de raffinement... tous les éléments de son spectacle en sont imprégnés.  Depuis ses fidèles musiciens - son bassiste l'accompagne depuis le début de sa carrière... les décors tout en élégance et sophistication - toujours un jeu de rideaux transparents, sur lesquels des projections "imageant" des villes comme New-York, tout en subtilité où le noir et blanc est à l'honneur, créant une atmosphère un peu surnaturelle.  Lorsqu'elle ou un de ses musiciens devient la vedette, le temps d'un numéro, derrière l'un de ces rideaux, la séduction opère immanquablement. 

Les costumes des musiciens, adaptés à chaque environnement au gré du "mood" de la musique, ne peuvent être mieux choisis.  Les projections et éclairages toujours de circonstance, sont dignes de mention et contribuent à perpétrer cette sensation de volupté.  Et le son...!!  Parfait!   Bien dosé, laissant apprécier la voix et les subtilités de la musique... Bravo! technicien à la console qui se dandinait et chantait toutes les paroles des Smooth Operator, Soldier of Love, Is It a Crime (magistral), The Sweetest Taboo, No Ordinary Love, Kiss of Life, King of Sorrow, Paradise en même temps que la divine Sade.  Pendant que madame est allée se refaire une nouvelle beauté, ses musiciens ont entamé Nothing Can Come Between Us, entraînant la foule dans un rythme endiablé.  Enfn, le clou, le rappel... Cherish The Day interprété magistralement par madame tout de rouge vêtue, sur une colonne montante derrière un fameux rideau translucide... Inoubliable dans cette discographie connue et aimée...  Inoubliable pour nous!!

À cette féerie intimiste à laquelle on était convié, l'impression d'être seul au monde ou seuls en couple était palpable.  Quel plaisir de se permettre de danser au rythme de ces airs suaves comme si on était seul sur la planète. 

Beaucoup de reconnaissance pour ce spectacle d'une délicatesse, distinction, élégance et envoûtement dignes de madame Adu!  De la classe, ça oui!


Ce fut un privilège de pouvoir y être.  MERCI SADE  xx

Colombine xo

samedi 2 juillet 2011

SOUVENIRS, SOUVENIRS...

Vous vous souvenez... du bon vieux temps quand...

On tournait le gros bouton de la télé en noir et blanc vers les "postes" 2-6-10 ou 12 (y en avait pas d'autres).

On signalait le numéro voulu à l'aide d'un énorme téléphone noir à cadran mais, quand même ,en 1968, a été créé le Contempra par Northern Electric qui se déposait sur le comptoir ou s'accrochait au mur de la cuisine... et y en avait de toutes les couleurs - ça c'était de l'évolution!  (regardez-moi ce charmant video... incroyable!).

http://archives.radio-canada.ca/sciences_technologies/technologie/clips/6874/

On se délectait de Cheez Whiz (y en a sûrement encore qui déguste ce mélange orange incertain), de jus d'orange Tang (poudre de perlimpinpin idéale pour le p'tit-déjeuner), de Caramelo ou Map-O-Spread (mais ce dernier a survécu... pour tartiner nos toasts), de boissons Lucky One (livrées à domicile à la caisse), de légumes en boîte "mushy" (avant de connaître les haricots, brocolis et autres produits frais), de Quik(quand t'étais le chanceux qui l'ouvrait en premier, chercher à l'aide d'une cuillère ou de ses doigts, LE carré de chocolat dissimulé dans cette poudre merveilleuse - le kick du Quik!), de Jello 1-2-3 (de toutes les couleurs pour dessert), de la tarte à la "farlouche" de grand-maman (à Noël ou au Jour de l'An), de roast beef le dimanche soir (toujours chez grand-maman), des bonbons "à cent" au dépanneur du coin (lunes de miel - mes préférées, caramel Toffey dur comme d'la roche - fallait le frapper sur le bord de la table pour réussir à le briser en morceaux, grosses cents rouges nous arrachant les dents au passage, colliers élastiques en bonbons multicolores, "vraie" réglisse rouge etc...), des pommes à la cassonade (préparées par maman pour le retour de l'école à 4h00 et dégustées en regardant Bobino)...


Eh oui! parlant Bobino, y avait aussi Fanfreluche, Marie Quatre Poches, La Ribouldingue, Monsieur Surprise, Sol et Gobelet, La Souris Verte, Perdus dans l'Espace, Les Sentinelles de l'Air, Chapeau Melon et Bottes de cuir, Quelle Famille!, pour se faire raconter les plus belles histoires.


On lisait avidement les Astérix, Tintin, Bob Morane, Hercule Poirot, Miss Marple, Sherlock Holmes, pour satisfaire notre besoin d'aventures.  Et les Catherine, Marianne, Angélique et autres, pour laisser errer notre coeur.  Y avait toujours les encyclopédies chèrement acquises, un dimanche après-midi, d'un "peddler" venu sonner pensant sans doute: "peut-être y a-t-il plusieurs enfants là, dans ce bas de duplex à Rosemont?", pour parfaire nos connaissances et développer notre intellectualité.

On écoutait religieusement sur notre tourne-disque trônant à côté de la tour de 45 tours, Elvis Presley, les Jackson 5, Ferland, Charlebois, Léveillée, Aznavour en même temps que Gino Vanelli, Led Zeppelin, les Beatles, Pink Floyd, les Rolling Stones, Jethro Tull, Neil Diamond, Cat Stevens, Neil Young et j'en passe, pour danser et danser encore et... être de notre temps.


Mais encore quand...

On magasinait chez le Castor Bricoleur (aujourd'hui recyclé en Réno-Dépôt).  On immortalisait nos souvenirs sur Polaroid (une merveille instantanée pour moments tout aussi instantanés).  On s'émerveillait devant les premières poupées qui marchaient et parlaient (même si le mécanisme ne durait qu'une ou deux semaines).  On feuilletait les catalogues de Sears (les gars tripait sur les filles en p'tite tenue) ou de Distribution aux Consommateurs (fallait aller chercher l'objet convoité au comptoir, pis y était toujours indisponible - comme chez Ikea aujourd'hui) en rêvant à notre plus beau Noël trois mois avant (l'avent durait longtemps en ce temps-là!).  On suivait notre mère qui allait faire son Steinberg le jeudi soir (jour de la paye).  On faisait la file à la banque le jeudi midi, chèque en main (fallait prévoir l'argent nécessaire pour la fin de semaine).  On tripait ou non, c'est selon, sur l'odeur de cuir du sac d'école, la veille de la rentrée.  On enfourchait notre vélo à poignées bananes, pédalait en se faisant des mollets et freinait "par en arrière".  On admirait les coiffures hautes "spraynettées" ornant la tête des femmes élégantes.  On respectait le Jour du Seigneur (oui, oui les magasins étaient mêmes fermés ce jour-là!).  On nous incitait à assister à la messe du dimanche et on nous obligeait à passer par le confessionnal une fois par semaine ou par mois?  (nous forçant à nous creuser les méninges pour dégoter le plus beau péché!).  On visionnait le nouveau film dans le sous-sol de l'église (les activités y étaient prolifiques dans ce temple sacré finalement!).  On passait les vacances familiales dans un chalet loué où l'électricité n'était pas encore inventée, laissant tout l'espace aux bons soins de la lampe à huile (Oh! combien tripant pour des enfants!).  On passait sur la chaise du dentiste "arracheur de dents" (n'étant pas assez qualifié pour les sauver ou...  les parents ne pouvaient se payer autre chose...).  On faisait des "tours de machine" le dimanche après-midi, dans une bagnole gigantesque, tous cordés à l'arrière sans rien pour nous attacher (et le père conducteur s'autorisait quelques cigarettes toutes vitres fermées!).  On voyait maman faire la lessive avec sa laveuse à tordeur manuel "flambant neuve", tirée au bord de l'évier de la cuisine (de la modernité madame!).  On s'enorgueillissait de nos jeans ultra-moulants mais non stretch (sexy mais étouffants) et de nos espadrilles Adidas "3 barres" (les "2 barres" étant conçus pour les non-puristes ou les parents qui devaient économiser).  On attendait avec impatience le laitier ou le boulanger qui couraient de porte en porte (y étaient pas bedonnants ces gars-là et y avaient même la réputation d'avoir beauuuuucoup d'enfants...probablement à cause de leur sex-appeal!).




Mais... on avait du fun, on était jeune et insouciant, on mangeait, jouait et remangeait et on dormait comme des loirs.

J'ai fouillé dans ma mémoire mais j'en oublie...  Aidez-moi à la rafraîchir en fouillant la vôtre... vous y découvrirez et nous ferez découvrir des perles...

Colombine xo